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Où en est le 2-22 ? Des nouvelles ici ..

Où en est le 2-22 ? Des nouvelles ici … http://ow.ly/6noaw

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La TVQ à 10%

Entrevue réalisée le 18 janvier 2011 pour le Midi Libre.

Qui n’a pas déjà remarqué la hausse de la TVQ début janvier 2011? Selon La Presse, la TVQ pourrait monter jusqu’à 10%. Pour comprendre à quoi serait due cette augmentation, écoutez ici l’entrevue réalisée avec Benoit Duguay, professeur à l’École des sciences de gestion de l’UQAM.

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Le Centre St-Pierre changera de vocation

Entrevue réalisée le 14 décembre pour Le Midi Libre.

Depuis plusieurs mois, plusieurs bâtiments appartenant à des centre religieux ont perdu leur vocation sociale, communautaire et religieuse. On pense par exemple au pavillon 1420 Mont-Royal, laissé par les Sœurs des saints noms de Jésus et de Marie à l’Université de Montréal et qui a ensuite été vendu au groupe privé Catania pour être ensuite transformé en condominiums.

L’îlot Saint-Pierre créé par les oblats de Marie-Immaculée ne connaîtra peut-être pas le même destin, puisque les propriétaires ont décidé de mandater le centre Saint-Pierre pour trouver une nouvelle vocation aux bâtiments toujours dans une optique sociale, culturelle et spirituelle.

L’ilot Saint-Pierre est composé de plusieurs bâtiments. Entre autres, on y compte le presbytère rue de la visitation, une maitrise, une église. L’ilot paroissial est un site classé historique par le Ministère des affaires culturelles du Québec en 1977.

Pour parler en détails de l’avenir de l’ilot Saint-Pierre, Charles Mathon s’est entretenu ce matin avec Francine Pelletier, agent de développement du centre Saint-Pierre. Retrouvez l’entrevue ici.

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De l’aide pour contester une amende?

Credit Photo Ville de Montréal Entrevue réalisée le 7 décembre pour Le Midi Libre.

Qui n’a pas déjà reçu une amende à la suite d’un stationnement sur l’île de Montréal? Une amende qui, la plupart du temps, sera payée sans être contestée en raison d’un manque de temps ou d’information. S’il existe déja des associations pour récupérer les points sur son permis de conduire, comme SOS Ticket (créée par un ancien policier de la ville de Montréal), des étudiants en droit de l’UQAM ont créé « L’amende salée… sucrée», un organisme aidant les citoyens dans leur démarche. Je recevais en entrevue Hervé Bagla, fondateur de l’association. Vous pouvez écouter l’entrevue ici.

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London River de Rachid Bouchareb

Publié le 2 décembre sur Touki Montréal

Dernier film où apparait Sotigui Kouyaté, acteur burkinabé mort en avril dernier, London River aborde la question du terrorisme avec beaucoup de talent. Le réalisateur Rachid Bouchareb s’éloigne du chemin de sa trilogie (Indigènes, Hors la loi) pour nous offrir une oeuvre à la fois intimiste et remplie de scènes cocasses.

London River, c’est avant tout un événement, les attentats de Londres en juillet 2005 qui font 56 morts et 700 blessés. Rachid Bouchareb a décidé d’inscrire tout simplement les scènes transmises par les médias lors de l’événement. Mais London River est surtout la rencontre entre deux personnes, deux cultures qui semblent complètement différentes. Elisabeth Sommers (Brenda Blethyn) vit sur l’île de Guernesey, Ousmane Ali est un Africain musulman, garde forestier en France.

N’ayant plus de nouvelle de sa fille, Elisabeth décide de se rendre à Londres. En arrivant dans cette ville cosmopolite, elle découvrira que sa fille entretenait une relation avec le fils d’Ousmane et apprenait l’arabe. Pour cette protestante, c’est bien sûr un choc. « Mais qui parle l’arabe » demandera-t-elle à la professeure d’arabe de sa fille. Elle accusera au début Ousmane. Elle n’est pas raciste mais un peu ignorante et souffre de la disparition de sa fille. Ce qui entraîne des scènes d’humour comme l’arrivée de Brenda au logement de sa fille. Il s’agit d’un quartier arabe. Marchant fébrilement vers l’entrée, elle saute de peur devant l’arrivée de l’épicier du coin campé par Roschdy Zem (Indigènes). En apprenant qu’il est aussi le propriétaire, elle souffle de soulagement.

Avec London River, Rachid Bouchareb parvient à parler de l’horreur du terrorisme sans en parler concrètement. C’est à travers la beauté de ses personnages et le talent de ses acteurs que l’humanité réapparaît. « Nos vies ne sont pas différentes » dira Brenda vers la fin du film.

Rachid Bouchareb s’éloigne aussi des préjugés envers la religion musulmane notamment dans une scène où Ousmane était interrogé par un policier. En lui demandant si il est musulman, le spectateur s’attend encore à nouveau à une scène d’interrogatoire serré à propos d’un possible acte de terrorisme. La réponse de l’enquêteur est très belle : « Moi aussi ».

Sotiguy Kouyaté a reçu en 2009 l’Ours d’argent du meilleur acteur pour sa prestation dans London River. Le film sort en salle aujourd’hui à Montréal.

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Cinquantenaire de l’indépendance de la Mauritanie

Publié le 29 novembre sur Touki Montréal.

28 novembre, date à laquelle la Mauritanie a acquis son indépendance il y a cinquante ans. La communauté mauritanienne du Canada a organisé à Montréal une soirée pour célébrer cette date importante. Une commémoration sous le signe de la jeunesse.

Si la communauté mauritanienne est friande de rencontres tout au long de l’année, cette date revêtait bien sûr un côté solennel qui a permis de revenir sur les événements malheureux de ces années passées.

Comme le dit si bien Mouloud Ndiaye, ancien trésorier de l’association, il faut continuer à réfléchir à ce jour historique.

« Faut-il la fêter ou ne faut-il pas la fêter ? Comme le dit la Grande Doyenne dans L’aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, mon humble opinion est que nous devons fêter cette fête. Maintenant, dans chaque famille, dans chaque nation, dans chaque pays, il y a des événements heureux et des événements malheureux. Maintenant ce que nous devons faire, c’est cesser cette politique de l’autruche. Cette tache pour ne pas voir la réalité. Nous devons prendre notre courage à deux mains.« 

Pour ce faire, la communauté mauritanienne au Canada a choisi d’élire de jeunes responsables dans la trentaine : Abdalahi Ghastalani ( président), Mamadou Sarr (porte-parole) et Aïcha Mint Sidi (secrétaire générale) ont rythmé la soirée de présentations traditionnelles.

Des personnes qui restent très optimistes et qui ont toujours en tête le respect des doyens arrivés pour les premiers au Canada il y a une trentaine d’années. Une solution qui fonctionne et qui a visiblement ébloui Sidati Ould Ahmed Aicha, premier conseiller a la Mission permanente de la République islamique de Mauritanie auprès de l’ONU, venu spécialement pour l’occasion.

Pour Mamadou Sarr, cinquante ans, c’est presque le début d’une nouvelle vie:

Autre jeune de la communauté, la journaliste Leïla Lemghalef, a décidé d’offrir son regard sur cet anniversaire à travers celui des femmes vivant à Montréal. Elle les a rencontrées et les a surtout filmées. En est sorti un court-métrage intimiste et audacieux. Une oeuvre qui malheureusement ne sera pas diffusée en salle.

N’ayant vécu qu’une seule année dans son pays d’origine, la jeune canadienne a visiblement pris du plaisir à comprendre un peu plus son pays.

La communauté mauritanienne a aussi l’habitude de remercier les québécois et mauritaniens d’adoption. Jeanne Boisclair, ancienne du programem alimentaire mondial (PAM) y a reçu notamment un prix pour son implication dans des projets de développement en Mauritanie.

Peuple de nomades, les mauritaniens au Canada ont toujours ce désir de partager leurs rencontres. En témoignement les deux musiciens invités pour célébrer : l’algérien Djamel Lahlou et la Zambienne Mwila the Queen.

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13 heures de Deon Mayer

Publié le 13 novembre 2010 sur Touki Montréal

« 5h36: une fille gravit en courant la pente escarpée de Lion’s Head. » Il s’agit d’une jeune américaine. En même temps, Benny Griessel, un inspecteur blanc sud-africain reçoit un appel le prévenant d’un meurtre. Alcoolique mais ne buvant plus depuis plusieurs mois pour récupérer sa femme, Benny Griessel est en perpétuelle réflexion. A travers ces 13 heures qui l’attendront, il devra faire oeuvre de diplomatie avec ses collègues policiers. Ses autres collègues qui graviteront autour de son enquête.

A la manière de la série américaine 24 heures chrono, Deon Meyer nous emmène heure par heure dans la ville du Cap, autre personnage. Une ville remplie d’embouteillages et arrêtée pendant la journée à cause de panne d’électricité générales.

Habitué à dépeindre le contexte socio-économique de l’Afrique du Sud, Deon Meyer oublie un peu cette démarche dans 13 heures pour revenir aux sources du polar. Pourtant, c’est cette insistance à nous plonger dans des réalités qui nous fait suivre son histoire. L’auteur revient sur le racisme envers les métis ou le manque d’encadrement des jeunes recrues dans la police.

Autre personnage, le temps, celui que plusieurs abordent différemment. Le temps d’une journée mais aussi l’histoire toute récente, l’apartheid et le sort des afrikaners. Un personnage secondaire apporte cette réflexion:

« J’écris un livre. Je me suis juré que ce serait le dernier. C’est sur la reconstruction de l’Afrique du Sud après la guerre des Boers. Je l’écris pour les gens de mon peuple, les Afrikaners. Pour qu’ils se rendent comptent qu’ils ont traversé des épreuves similaires à celles que les noirs traversent de nos jours. Eux aussi ont été opprimés, eux aussi ont été très pauvres, sans terre, écrasés. Mais ils se sont relevés grâce à la discrimination positive. Et au fait de pouvoir jouer un rôle dans l’économie. Il y a de très grands parallèles. »

En empruntant le genre du polar, Deon Meyer réussit toujours à remettre en question sa société.

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